Un peu d'histoire

Le dernier recensement de la population de la commune en 2018, dénombre 1291 habitants. 

La Sée, fleuve de votre commune.

Mr Bérel nous raconte ses souvenirs.

La Sée était au centre des occupations, c’était la piscine naturelle de la commune.

La natation :

Il existait un plongeoir en face du garage Peugeot, à ce qu’ils appelaient à l’époque « Le bain des hommes », qui n’était pas réservé aux hommes, mais plutôt aux adultes, car les femmes n’étaient pas exclues de la place.

D’ailleurs, la description des maillots de bain porte à sourire, puisqu’ils étaient en laine et selon les dires de notre conteur, quand ils étaient plein d’eau, il fallait le tenir, surtout celui des hommes qui consistait en un slip de bain. Les femmes, quant à elles, étaient simplement gênées dans leur déplacement, car le maillot était en une pièce.

A cet endroit, seuls les nageurs pouvaient s’élancer et sautaient du plongeoir, car c’était profond. En période de marée, on essayait de courir après, en  partant du Clos Hubert jusqu’à Pont Gilbert, on n’arrivait jamais, bien évidemment à la rattraper.

Il y avait aussi un facteur qu’on appelait le fleur, car il avait toujours une fleur dans la bouche et, lui, il plongeait du pont dans la marée !!! Ce n’était vraiment pas sans risque.

En bas de la passerelle, côté Val Saint Père, il y avait « le bain des enfants », qui n’était pas réservé aux enfants, mais aux non-nageurs. C’était équipé d’un bâtiment en bois et un maître nageur bénévole, mais qui se faisait un petit peu payé quand même et il  venait enseigner aux volontaires la natation.

Le dimanche après-midi, les familles se retrouvaient pour pratiquer la natation, regarder les enfants nager…

A cette époque existaient les fêtes nautiques, elles commencèrent deux ou trois ans après la guerre. Mr Bérel ne se souvient plus de toutes les activités, mais les deux racontées laissent imaginer l’ambiance qui régnait autour du fleuve.

 Au bain des hommes, d’une berge à l’autre les bénévoles de Marcey posaient des flotteurs pour marquer le départ et l’arrivée. Ils partaient du Pont Gilbert en nageant avec une cuillère dans la bouche et un œuf et , pour gagner, devait arrive le premier avec l’œuf dans la cuillère.

D’autres compétiteurs, dans un demi-tonneau, à la force des bras nageaient , nageaient, nageaient  jusqu’à la ligne d’arrivée au bain des hommes.

La pêche :

La Pêche au carrelet : Du côté Avranches au pied du pont et au bain des hommes, de nombreux Marcéyens s’adonnaient à ce loisir. Ils avaient un carrelet de 2m2 et prenaient des plies, des anguilles, des truites et parfois du saumon.

 On pêchait aussi avec ce qu’on appelait des ramées, une branche de noisetier, une ficelle, un écrou de boulon pour faire le plomb, un hameçon et quelques vers.

Aujourd’hui encore, la Sée reste un lieu d’activités :

Le mascaret au moment des grandes marées . A chaque instant les spectateurs s’émerveillent de cette vague déferlante.

les canoë kayak. Ils  partent de Parisy pour aller rejoindre le Val Saint Père

La baignade : Tous ces jeunes et moins jeunes qui continuent d’aller s’y baigner après ou avant avoir pratiqué le bain de tangue, si bon pour la peau de tous les Marcéyens !

L’article suivant s’appuie sur l’actualité récente, mais aussi sur les souvenirs et les écrits de Mr René Saint Clair, journaliste à La Manche Libre .

Marcey, étymologiquement signifie « marécage », nom d’origine nordique, de même que Marchésieux dans le Cotentin et d’autres communes de la Manche, de même racine.

Comme vous le savez déjà, Les Grèves fut accolé à Marcey pour distinguer notre commune de celle de Macey, située dans le canton de Pontorson.

Notre commune est limitée par 2  cours d’eau, Le Vergon qui passe au lieu-dit « Le Bateau » et  s ‘écoule vers Vains, La Braize qui passe au Pont-Corbet et descend vers Saint Jean de La Haize A ces cours d’eau s’ajoute  un fleuve, La Sée qui sépare Avranches et Marcey-Les-Grèves. Comme nous l’évoquions dans le bulletin 2013, ce fleuve a reçu de nombreux nageurs et fêtes nautiques dans les années 60 et 70.

 

Commune dynamique.

 

La population s’est accrue de façon régulière

Avant dernier recensement : 930 habitants

1982 : 1039 habitants

2008 : 1195 habitants

2013 : 1350 habitants.

Cette augmentation de la population a permis à la commune d’évoluer, de changer de visage tant au niveau de ses habitations que de ses structures.

Ainsi sont nés dans les années 70, le quartier du Clos Hubert, la restauration des maisons anciennes aux Domaines, aux Vergers. Dans les années 80, entre le presbytère et la mairie sont édifiés huit HLM et la création de la zone artisanale du Pavé répond aussi à l’accroissement de la population. Dans les années 2000 la résidence de la Chesnaye, les Vignes, La Rochelle, le lotissement du Pont Corbet…

Malgré l’urbanisation naissante,  on comptait encore 17 fermes, tandis qu’aujourd’hui il n’en reste que 3.

 

Dès cette époque, la municipalité tentait de répondre à l’évolution des besoins et des nécessités liées au quotidien, puisque, contrairement aux communes voisines, l’eau courante couvrait tout le territoire et les tranches d’assainissement ont commencé pour terminer en 2001 avec la Planche de la Grève.

Et déjà, dans ces années, une attention toute particulière était accordée aux usagers de l’école et aux enfants de la commune, car, si le groupe scolaire date de 1958, les différentes municipalités ont favorisé son agrandissement et l’entretien régulier des locaux

1999 : cantine, 2000: plateau scolaire, 2004 CLSH, salle de sport avec un mur d’escalade, 2007 : 6ème classe, 7ème classe, 2014/2015 : restructuration du groupe.

Dès 1982, la municipalité propose un accueil en centre de loisirs et n’a jamais cessé depuis lors.

 

Des Hommes et des Femmes.

 

De tout temps, les maires successifs ont contribué au développement de Marcey, mais il ne faut pas oublier non plus les acteurs de l’ombre, qui ont traversé les années et apporté une contribution remarquable, les personnels communaux : ceux d’hier Mr Avisse, plus récemment Mr Bazin, Mme Boursin, Mme Lepourcelet… et encore plus récemment Mr Maupin, des hommes et des femmes  qui ont pris leur retraite, mais qui, grâce à leur carrière, leur investissement ont favorisé à côté des élus les développements évoqués ci-dessus.

Aujourd’hui en 2015, l’histoire continue, toujours accompagnée d’hommes et de femmes remarquables qui ne ménagent pas leur peine pour poursuivre le dessein commencé depuis des dizaines d’années.

 

En tant qu’habitants de Marcey-Les-Grèves, son histoire, ses anecdotes nous intéressent et nous avions envie de vous les faire partager, car il s’agit de notre histoire commune.

En discutant avec mes collègues du conseil, nous nous sommes interrogés sur les personnes qui pouvaient répondre à cette demande, nous avons évoqué plusieurs noms, dont celui de Mr Auguste LEMASLE. Je suis donc allée à sa rencontre dans sa maison au Manoir et j’ai passé un moment délicieux en l’écoutant raconter quelques souvenirs, datant d’avant la seconde guerre, plus ou moins drôles selon les circonstances.

Ce qui n’est pas écrit dans les livres d’histoire, mais dans la mémoire des habitants :

Origine du nom de notre commune :

A la demande des Postes, en 1937, il avait été demandé à la commune d’adjoindre un complément à MARCEY, car il existait une confusion permanente et bien réelle dans la distribution du courrier, des plis et divers télégrammes à l’époque entre Marcey et Macey , commune du canton de Pontorson, donc les mots «Les Grèves » avaient été ajoutés.

Nuit du souvenir :

Dans la nuit du 04 au 05 août 1944, les allemands avaient choisi de contre-attaquer et de pilonner la commune toute la nuit, car beaucoup d’américains étaient stationnés sur Marcey. Mr LEMASLE précise que les bombardements étaient tellement importants que le bourg semblait éclairé pendant toute la nuit.

A l’arrivée des Américains, le curé MARTIN avait demandé aux fils LEMASLE de monter accrocher le drapeau tricolore au sommet du clocher en se faisant la courte échelle, ce qu’ils firent bien volontiers, mais les bombardements étaient d’une telle violence que, dès le lendemain, il leur demandait de le redescendre.

La mairie située au dessus de l’école des garçons avait été détruite et transférée pour une quinzaine de jours au Manoir, propriété située en face le cimetière, dans la salle à manger.   Le secrétaire venait y faire sa permanence quotidienne et le Maire, Mr LEMAITRE y tint une réunion de conseil municipal au cours de laquelle les élus devaient décider de l’endroit où seraient enterrés les corps des victimes allemandes. Ils furent ensevelis dans une fosse commune située à Ponts Gilbert près du carrefour de la pharmacie,  sur la route de la côte.

FETES DE MARCEY :

SAINT LUBIN : « Tous les ans avait lieu la fête de la Saint Lubin, vénéré et invoqué à Marcey pour la guérison des rhumatismes. Pour cette journée, on condamnait la porte du côté de la sacristie, côté Epîtres, car la statue de ce saint se trouvait au dessus.» Si vous vous rendez dans l’église, vous pouvez encore vous agenouiller devant Saint Lubin.

FETE DES MELONS : C’était une fête civile que l’on appelait aussi l’Assemblée, elle avait lieu tous les ans le premier dimanche de septembre. Celle-ci se passait à Ponts Gilbert, c’était l’occasion pour la population de se retrouver. Une dizaine de jours avant, par quartier ou par village, les habitants préparaient des chars tirés par des chevaux. Au bourg, c’était au Manoir qu’on le confectionnait. Mr LEMASLE raconte que pour cette fête, la veille, on toilettait la jument attelée, cirait ses sabots et noircissait les harnais. Il se souvient aussi que le goût des melons, dont les producteurs étaient des maraîchers du Bas de Marcey n’était pas le même qu’aujourd’hui, ils étaient moins sucrés, mais ils ne connaissaient que ceux là…

Sur le dernier char, on découvrait Miss Marcey.

La cavalcade partait du Pavé, allait jusqu’à la gare et faisait demi-tour.

Déjà à cette époque, se disputaient, le matin, des courses de vélo auxquelles s’inscrivaient les jeunes de la commune.

A l’origine de cette fête, on trouve un homme à l’imagination débordante, Mr CHISTEL, qui chaque année trouvait une idée à mettre en place pour rendre la fête plus attractive : concours de grimaces, danses d’oies, concours sur le nom des habitants…

Pour anecdote, il faut savoir qu’il était aussi le propriétaire d’un fameux dancing, le Normandy Cottage, qui se situait dans l’actuel bâtiment Belletoile et qui accueillait des danseurs endiablés.

Pour information, les plus anciens de Marcey et aujourd’hui encor, ils appellent Pont Gilbert, c’est-à-dire toute la rue Avranches –Granville : des immeubles de Pont Gilbert jusqu’à la foire aux tissus, ensuite ils parlent du Pavé.

ANECDOTES DE LA VIE LOCALE:

Dans les années précédant la seconde guerre, les  marcéyens faisaient appel au vétérinaire pour soigner les animaux le « père Laquère » qui deviendra Maire d’Avranches à la libération de 1944 à 1945. Pour les maux un peu moins importants, les agriculteurs se tournaient vers le « père Bazin », grand-père de Bernard, notre agent communal bien connu de tous. Il habitait à La Monnerie ; il était aussi ce qu’ils appelaient à l’époque un « maréchal expert ».

On peut aussi noter que le nom des villages a évolué, La Monnerie étant devenu la Moinerie et là où habitait le « père Bazin » l’appellation actuelle est « Le chemin de la Moinerie ». Les habitants ne savent pas pourquoi les noms des villages ont changé.

Le « père  MALASSIS », bourrelier de son état et habitant Pont Gilbert, se rendait deux fois par an dans la ferme du Manoir réparer les harnais. Monsieur MALASSIS venait travailler en voiture à cheval. Il était très matinal et mangeait comme petit déjeuner une assiettée de soupe. Après avoir le café, il descendait de sa carriole tout son outillage, la cardeuse qui servait à peigner le crin, un gros rouleau de cuir et un de toile utilisés pour refaire selles et colliers. Il s’installait pour trois jours dans la chartrie, sortait tout son matériel fil à coudre, poix, aiguilles, alênes, tranchoir pour couper le cuir… C’est alors qu’il mettait un grand tablier de cuir qui descendait bien en dessous de ses genoux et se mettait à faire les diverses réparations.

Mr LEMASLE aimait voir le père MALASSIS travailler, aimait humer  l’odeur du cuir, de la poix, du produit qui servait à noircir les harnais.

L’autre artisan qui venait aussi tous les ans à la ferme, c’était le tonnelier. Il s’appelait Jules JAMES et habitait au village du Bas de Marcey. Il travaillait au Manoir tous les mois de novembre pour la réfection des tonneaux qui devaient être parfaits pour la fabrication du cidre. On mettait le tonneau debout, puis on disposait un échafaudage autour de façon à ce que le tonnelier pût être à la hauteur du tonneau.

Armand JAMAULT, le maréchal ferrant était une autre figure de Marcey, il habitait Ponts Gilbert et faisait régulièrement la ferrure des chevaux, le battage des socs, les dents de la herse…

La vie quotidienne était rythmée par ses « corvées annuelles» qui n’en étaient pas vraiment.

Tous ces souvenirs sortis de la mémoire de Mr LEMASLE datent d’avant la seconde mondiale. Si nous avons le loisir de rencontrer d’autres conteurs, de collecter d’autres tranches de vie, nous les évoquerons  l’an prochain.

Disparue  le 1er octobre 2018, Madame BARBE était une grande figure de notre vie  communale.

 

Née aux Loges-Marchis, Madame BARBE s’est installée à Marcey en 1970   et s’est investie tout au long de sa vie dans notre commune en participant à de nombreuses instances.

 

En effet, dès 1979, elle devient secrétaire du comité des fêtes. Parmi les nombreuses actions auxquelles elle a collaboré, on peut se souvenir de son empreinte dans la mise en place des courses cyclistes lors de la fête communale qui a toujours lieu le dernier dimanche du mois d’août.

 

A peine la retraite acquise, elle devient aussi secrétaire de l’association familiale et culturelle.

 

En  2001 elle devient conseillère municipale, elle se montre toujours dévouée,  disponible et fait preuve de compétences plus qu’utiles au sein d’une commune, la loi, les règlements n’avaient pas de secret pour elle.

 

Parallèlement à ces activités marcéyennes, Mme BARBE occupait aussi la fonction de secrétaire bénévole au SAINT CŒUR DE MARIE, rue du docteur Béchet à Avranches. Elle se chargeait de la rédaction de tous les compte-rendus de travaux des locaux qui étaient entrepris dans cette maison de retraite

 

Pendant de longues années, elle a mené de front tous ces actions. Tous ses collègues, amis  appréciaient son engagement, ses compétences et ses connaissances  acquises en qualité de fonctionnaire à la sous-préfecture. Ce ne sont pas les 17 sous-préfets qu’elle a croisés au cours de sa carrière qui le contrediront  « fonctionnaire hors pair dont le travail et le dévouement sont au-dessus de tout éloge », disait Jean GUILLAUME, le dernier sous –préfet avec lequel elle a travaillé.

 

Son attitude toujours agréable, bienveillante et chaleureuse était précieuse et rendait facile toute collaboration avec elle.

 

Merci Madame BARBE.

 

Le groupe scolaire a connu une année intense en événements puisque les travaux d’agrandissement ont été terminés pour la rentrée de Pâques.

 

Le 23 février 2015, les élus, les usagers  et  les entreprises participant aux travaux sont venus à l’inauguration du groupe scolaire.

 

Le 20 mars 2015,  Portes ouvertes. Pour accueillir, les habitants de Marcey la municipalité a invité la population à venir visiter son école. Autour d’un apéritif, les gens sont venus nombreux, se sont intéressés à l’utilisation des locaux, certains ont ressassé leurs souvenirs d’enfant scolarisé ici.

Au cours de l’été, les murs extérieurs de l’ancien bâtiment ont été repeints.

Pour finir le city stade a été implanté au cours des mois de septembre et d’octobre. Les jeunes de 6 à 12 ans peuvent y pratiquer à peu près tous les types de sports collectifs ou de l’athlétisme. 

Anecdote historique : Le 28 mars 1952, Pose de la première pierre du groupe scolaire par Marcel Rizet, sous-préfet de la Manche, en présence de Mr Joseau-Marigné, sénateur-Maire d’Avranches et de Mr Jean, l’Inspecteur de l’Education nationale et bien évidemment tout le conseil municipal de l’époque. Cette date n’était pas choisie au hasard, puisque c’est le 28 mars 1882 que Jules Ferry rendit par une loi, l’enseignement primaire  gratuit et obligatoire pour les élèves de 6 à 13 ans. De plus il doit être laïc, la séparation de l’église et de l’état sera officialisée quelques années plus tard en 1906.

Quant à cette pierre, elle est gravée millésime 1952, creusée pour accueillir un tuyau de cuivre renfermant un document écrit relatant l’événement et une pièce de 50.00 en circulation en 1952.

Surprise : Le groupe scolaire a, enfin, son nom, il vous sera révélé lors de la cérémonie des vœux le samedi 9 janvier 2016 par Mr le Maire, Mr MASSELIN.

L’histoire des cloches

C’est en Asie que sont apparues les premières cloches, vers 2200 avant Jésus-Christ mais ce n’est qu’au Ve siècle que la cloche d’église apparait en France. Avant, elles étaient surtout utilisées pour prévenir d’un danger. Elles s’appelaient sins. Pour alerter la population, on toquait le sin, c’était le tocsin.

L’expression « Boire à tire la Rigaud »

L’archevêque de la cathédrale de Rouen, Eude Rigaud fit installer un bourdon nommé « Rigaud » mais celui-ci est bien difficile à mettre en branle. Ceux chargés de faire sonner les cloches sont des mendiants. Alors, pour les encourager, Eude Rigaud leur faisait porter du vin, l’ivresse leur donnant du cœur à l’ouvrage. Et donc on boit pout tirer la RIGAUD.

Les cloches de MARCEY-LES-GREVES vues par les campanistes.

Le métier de campaniste est né dans la deuxième moitié du XXe siècle. Suite à l’électrification des cloches, il a remplacé le sonneur dans l’entretien du mécanisme de l’horloge, des cloches et de l’installation immobilière.

Le patrimoine campanaire de notre commune est remarquable, puisque notre installation possède 3 cloches cultuelles de belle facture, accordées à l’octave 3. Une seule cloche représente la tristesse, le glas (dong), la sonnerie de 2 cloches est dite boiteuse (ding dong), celle de 3 cloches est une mélodie dite joyeuse (ding, dingue, dong).

Nos 3 cloches vieillissantes ont été relookées, mais chacune a son identité. Elles ont toutes été fondues par la maison Bollée du Mans en 1887. Cloches n°1  et N°3 s’appellent BENYSE CONSTANCE. La première a un diamètre de 1240 mm et pèse 1120kg, la seconde de 995 mm et pèse 575kg. Quant à la troisième, MARIE FRANCOISE elle a un diamètre de 1110 mm pour un poids de 801 kg.

Malheureusement, elles étaient trop importantes par rapport à la grandeur du beffroi, ce qui fragilisait le clocher. Le beffroi est la charpente qui supporte les cloches ; il doit donc rester indépendant de l’architecture pour amortir les vibrations du balancement des cloches. Son poids est donc calculé en fonction de celui des cloches. Les choses n’en sont pas ainsi chez nous : notre beffroi a été ancré dans la maçonnerie du clocher et les vibrations ont créé des fissures dans nos murs. Pour y remédier, les campanistes ont donc convenu de réduire l’amplitude de la volée de nos trois cloches et de désolidariser le beffroi de la maçonnerie.

La municipalité prendra en charge ces travaux d’entretien car il nous en incombe depuis la loi de séparation de l’église et de l’Etat de 1905.

Il est important de conserver ce patrimoine communal qui rythme encore nos vies.

1948 : fête sur l'eau
1948 : fête sur l'eau
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